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all those white coats

In the thousand ways to lead me back to the start
but you make it easy, you. to be who I want to be.
white coats ~ foxes © santorini/tumblr.com
Les jardins fleuris, le ciel bleu et les rues paisibles. Le doux son du vent qui s'engouffre entre les murs, rosés et beiges mais foncés par le soleil. En fermant les yeux, on peut sentir l'histoire se dégageant des ruelles, des murs et même des patios à l'avant des maisons. Les linges blancs s'envolent, chassant cauchemars et idées noires. Surplombant la falaise, regardant droit vers l'horizon, au delà des mers, au delà des frontières, Chionie songe. Cette vue, dont elle avait pris goût, semblait lui être différente tous les jours. Chassant ses mèches de cheveux grises vers l'arrière, l'air chaud lui donnait une impression de jeunesse, de nouvelle vie. Plus elle regardait loin, plus elle se souvenait. Plus sa mémoire rassemblait les pièces du puzzle. Son peuple, son village, sa famille, ses habitudes. Son île. Il y a seulement cinquante ans, elle se dessinait généreusement hors de l'eau. Offrant asile à des milliers de personnes. Chionie contemplait l'emplacement exacte de son île natale, de son foyer maintenant enfoui sous les eaux. Maintenant supprimée de la carte du monde, à jamais. L'île blanche n'est plus qu'un souvenir. Un souvenir gravé dans les mémoires des blousons blancs.